Trois étudiant(e)s sur le chemin
Une interview de Manon Magerman, Deanice Hubin, et Millan Mactellinck par Stephen Vincke.
FAB – Qu’est-ce qui t’a conduit à t’intéresser au brevet d’enseignement supérieur Régisseur général de spectacles ?
Manon (Bou) Magerman (23 ans, Charleroi) — Je faisais un bachelier en sculpture. J’y ai monté des expositions dans des musées et ça m’a plus intéressé que sculpter ! J’ai entendu parler de la formation car mon père est passé par là il y a vingt ans, et du coup, j’ai décidé d’en faire un métier. Je suis aussi fascinée par les métiers du cirque et j’aimerais bien travailler dans ce milieu.
Deanice Hubin (20 ans, Mons) — Je faisais des études artistiques en photographie à La Biche (Mons) mais je ne savais pas quel chemin prendre à la fin de mon cursus. En festival, des amis m’ont parlé de la formation en régie générale et comme j’avais déjà procédé à du montage et du démontage j’ai décidé de prendre cette direction.
Millan Mactellinck (29 ans, Ath)— J’étais barman à Mons. Ce sont des clients qui m’ont fait découvrir le métier de régisseur. Alors quand j’ai dû me réorienter, j’ai foncé. Ce qui me plaît c’est qu’il s’ait d’un métier qui requiert autant l’intellectuel que le manuel. Et puis j’ai beaucoup pratiqué les concerts et festivals et ça m’a donné très envie de passer de l’ « autre côté ». Je n’ai aucune expérience particulière en régie. Son, lumière… J’ai envie de tout faire, tout tester. Même de la régie de cinéma. Ou dans un musée… Le métier le permet de circuler.
FAB – Quel cours apprécies-tu particulièrement ?
Manon — Pour le moment j’apprécie particulièrement les cours donnés par Benoît Berlemont. Il nous amène dans les musées et j’aime beaucoup cet aspect là. J’ai hâte d’arriver aux nouveaux cours pratiques qui nous permettront d’accéder aux plateaux.
Deanice — Pour le moment j’aime particulièrement assister au cour d’histoire de l’art.
Millan — Ce qui me plaît particulièrement dans la formation, c’est le côté familial. On est à l’école sans se sentir à l’école.
FAB – Dans 10 ans, tu te vois où ?
Manon — Je ne me vois pas en Belgique. J’ai envie de bouger et le métier de régisseuse le permet. Peut-être je serai la régisseuse principale d’une super compagnie de cirque itinérante…
Deanice — J’aimerais bien être régisseuse générale dans un festival.
Millan — J’aimerais bien avoir créé un projet complet avec ma petite équipe et, après avoir goûté aux différentes possibilités qu’offre la régie, me fixer dans une spécialité.
